vendredi 21 septembre 2012



Tous les poèmes et les nouvelles postées sur ce blog seront écrit par Espoir (alias moi), et je vous remercie de ne pas me les prendre (évidemment). 
Pour les photos, je vais essayer de mettre surtout des miennes (signées sun), mais je mettrai surement aussi des photos trouvés sur internet.
Pour les images graphées (avec des textes, des cadres...), elles seront tous signés de Sun, et sont à moi aussi :3
Merci aussi de les lire et de les commenter s'il vous plait! 
Vous pouvez des commentaires simple si vous ne vous y connaissait pas vraiment, mais pas de "c'est nul", je n'accepte que les critiques constructives (ou les j'aime pas). Mais bien sûr, je préfère qu'on me dise que c'est bien! (étonnant non?).
Sur ce, bonne lecture!

jeudi 16 août 2012

Espoir
photo: weheartit graphisme: Espoir
Espoir, c'est moi, une jeune étudiante de 15 ans en seconde générale. 
J'écris depuis 4ans (déjà!) des poèmes, des nouvelles, des romans... Un peu de tout! J'aime tout essayer, alors ne vous étonnez pas de trouver des écrits de genres très différents.

Coté poésies, mes poèmes sont plutôt dans le genre classiques, même si je m'amuse parfois à faire tomber les règles. J'aime l'anarchie après tout ^^ Mes poèmes dépeignent la vie, mes erreurs et mes blessures, mais parfois juste des petits rêves, des choses que je trouve belles, un peu de tout. Mes poètes préférés sont Victor Hugo (mon préféré), Paul Eluard, Jacques Prévert, Alfred de Musset... 

Coté nouvelles, j'écris vraiment sur tout et n'importe quoi. J'ai écrit de nombreuses nouvelles sur les chats, mais je ne le posterai certainement pas tous, elles sont pas tous bonnes ^^" Sinon sur ma vie et mon expérience, là aussi. Mes idées de nouvelles viennent de mon père ou de choses qui m'ont fait mal, et que j'exorcise avec les mots. Mes auteurs de nouvelles préférés sont Maupassant (préféré), Buzzati...

Vous l'avez peut-être déjà remarqué aux noms que j'ai donnés, j'aime les écrivains et poètes classiques. Je lis beaucoup de classiques, alternés avec du fantasy, policiers, romans historiques... Un peu de tout! Ma grande passion pour ma lecture me donne beaucoup d'inspirations différentes.
Par rapport à ma vie... je ne vais pas l'étaler ici ^^ je vais juste vous dire que j'ai un grand frère que j'adore (même s'il ne le sait pas bien sûr, honneur de petite soeur exige), un père, une mère et un chat. J'ai vécu 12 ans de ma vie au Vietnam (ce qui explique certains poèmes).
C'est mon premier blog personnel (j'en ai déjà fait un avec une amie <3), j'ai plus l'habitude des forums. C'est d'ailleurs grâce aux forums que j'ai prit de l'expérience de la plume. J'ai appris à créer des personnages sur des forums RPG, ainsi qu'à grapher (modifier des photos comme pour l'image du début). Et c'est là aussi et surtout où j'ai trouvé de l'assurance et ma confiance en ce que j'écris, grâce à des amies irremplaçables qui m'ont dit que j'avais du talent (je sais pas si c'est vrai, mais ça fait chaud au coeur en tout cas). Et donc pour que vous voyiez si elles ont raison, je vais arrêter de blablater et vous laisser enfin lire quelque chose d'intéressant! 
Dernier mini-point: je m'excuse pour les fautes d’orthographe que je fais parfois, j'essaye de faire attention mais nul n'est infaillible! 

lundi 25 juin 2012


Partons
photo: weheartit graphisme: Espoir 


Parfois je me dis, 
Mais que fait-on ici? 
Partons, partons mes doux, 
Partons je ne sais où, 
Là où les oiseaux chantent la nuit, 
Là où est banni l'ennui, 
Là où le coucher du soleil est éternel, 
Là où la musique coule du ciel, 
Là où l'on peut à l'infini chanter, 
Danser, rire et s'enivrer 
De tous le plaisir de la terre, 
Là où ce n'est pas la Terre, 
Là où la neige et la glace brûlent comme le soleil d'été,
Là où les rires sont la seule monnaie, 
Là où vieillir ne peut exister, 
Là où l'on peut chuter pour le plaisir de se relever, 
Sans douleur, juste l'amusement et l'adrénaline,
 Là où la Joie de sa sœur Tristesse est orpheline,
Là où l'on ne fait que danser sous la pluie, 
Sans qu'il ne nous vienne à l'idée le mot parapluie, 
Là où l'on peut donner la lune à sa bien-aimée 
Là où seul est possible l'amour et l'amitié, 
Là d'où nous éloignent chacun de nos pas. 
Mais, amis, pourquoi n'y irions nous pas? 
Dans ce si beau royaume, ce si bel endroit, 
Où nos désirs sont seuls rois?
La vraie vie, me dîtes vous? 
La réalité, me rappelez vous? 
Mais qu'est ce que tout cela face à ça? 
Rien. Je vous laisse là. 


 19/11/12 
Espoir

mardi 13 mars 2012


Les jours passent...
photo: we heart it graphisme: Espoir

Les jours passent et se ressemblent,
Les heures trépassent et se rassemblent,
Pour devenir l'immense poids du temps
Faisant courber le dos des adolescents
Jusqu'à que la fraîche rose devienne chrysanthème
Jusqu'à l'émerveillement des choses devienne anathème.

Je ne vous demanderez pas de cueillir la vie,
Pas de carpe diem aujourd'hui
Je dirais simplement : soyez prêt,
Le vent à chaque instant peut vous envoler,
Alors vivez mais n'oubliez pas :
La mort s'approche à grands pas.

22/02/2012
Espoir

dimanche 26 février 2012

Un poème
photo: google images graphisme: Espoir

Un poème c'est juste quelques mots
Lancés sur du papier,
Étoile, cœur, amour ou chapeau,
Qui sont vite oubliés.

Un poème c'est juste quelques pensées
De personnes ne pouvant plus se taire,
L'injustice, la guerre ou la pauvreté,
Juste quelques pensées éphémères.

Un poème c'est juste quelques sentiments,
Amour, honte ou nostalgie,
Criés au firmament,
Qui s'envoleront loin d'ici.

Un poème c'est juste quelques rêves,
D'un monde meilleur où la vie est belle,
Où tout le monde est heureux quand le jour se lève,
De pouvoir penser à il ou elle.

Un poème c'est juste quelques morceaux de cœur,
Abandonnés a jamais
Au yeux du lecteur.
Un poème c'est juste le goût de l'éternité.

 07/05/2010

Espoir

samedi 25 février 2012

Philosophies
photo: weheartit graphisme: Espoir 


Certains regardent derrière eux,
Se demandent ce que la vie à fait d'eux,
Pensent à ce que le destin leur a arraché,
Ou à leurs amours, ou à leurs regrets.

Certains regardent devant eux,
En pensant que cela ne pourrai qu'être mieux,
Font des rêves, ont de fols espoirs,
Ils aiment ce qu'ils ne peuvent voir.

Certains regardent où ils sont,
Savourent chaque odeur, chaque son,
Goûtent la saveur de chaque instant,
Pour eux rien n'est mieux que le présent.

Moi, je regarde vers le ciel,
Le soleil qui me tend ses rayons de miel,
Rien n'est plus doux que de ne pas penser,
Et de laisser son esprit simplement errer.


 23/06/2011
Espoir

Nuage
photo: weheartit graphisme: Espoir


April était assise sur un banc au bord de la cour de son lycée. Elle regardait avec déroutement les peupliers oranges et les élèves sur lesquels ils faisait pleuvoir leur feuilles brunes et ors.
La pluie se mit à tomber, grise et fine. Tous les lycéens se hâtèrent vers les abris, couloirs et entrées des bâtiments. April chercha des yeux sa classe. Ils étaient regroupés devant leur classe, profitant du précaire abri que faisait un peuplier encore pas trop dégarni. Ils riaient ensemble sous le toit bariolé de leurs parapluies. La cour se vida entièrement de ses occupants, et April était toujours sur son banc. Ses cheveux étaient alourdis par l'eau et des gouttes coulaient le longs de ses joues. Elle ne se levait pas. Elle les regardaient. Ils riaient. Ils riaient d'elle. Elle en était sûre. Ils riaient de la voir ainsi trempée par la pluie. Si elle s'était levée immédiatement, ils ne l'auraient pas fait. Mais pourquoi était elle restée sur ce banc ? Elle ne savait pas. Peut être pour ne pas avoir à supporter d'être seule parmi ces amis discutant et l'ignorant. Peut être parce qu'on ne lui aurait pas proposé un coin de parapluie. Peut être parce qu'elle n'aurait pas supporté de se sentir si inutile et indésirable. Peut être parce qu'elle était idiote. Peut être. Mais maintenant, c'était trop tard. Si elle les rejoignait, elle entendrait leur moqueries. Hugo la chambrait avec son humour balourd habituel. Jessica et Sara la regarderaient avec dégoût et prétention. Julie lui ferait une air désolé et rirait d'elle avec ses amies. Et chacun lui lanceraient un regard curieux et méprisant à sa façon. Elle ne leur inspirait que pitié et moquerie. Pourtant, April le savait, elle méritait d'être connue. C'était ce que lui assuraient avec gentillesse ses amis. Ses amis de l'extérieur, qui ne pouvaient pas être là pour la tirer de ce gâchis. Heureusement, elle n'aurait pas aimé qu'ils la voient ainsi. Elle faisait pitié, elle le savait. Mais elle avait essayé, pendant deux mois, elle avait essayé. Elle était allée vers les autres, elle avait tout fait pour se montrer sympathique. Elle avait prêté ses cours, expliqué les leçons, donné les devoirs aux absents, même, elle avait prêté ses DM et aidé durant les contrôles. Mais ça n'avait servi à rien. On la prenait pour trop gentille, on profitait d'elle. Elle était la pigeonne de compagnie, sérieuse en cours et si facile à contenter en échange d'heures de travail, un simple sourire suffisait. Quand elle s'était rendue compte de la situation, elle avait essayé de faire marche arrière. Elle avait progressivement refusé de donner ses réponses, elle avait mentit pour ne pas avoir à passer des devoirs. Et elle avait ainsi perdue la maigre sympathie qu'elle avait très chèrement gagné dans le cœur de certains. Elle avait tout fait de travers. Pourtant elle avait essayé, combien de fois avait elle essayé ! Elle changeait d'établissement presque toutes les années, poussant ses parents à déménager aux quatre coins du globe, espérant à chaque fois trouver mieux, faire mieux. Mais c'était toujours pire. Elle n'évitait des erreurs que pour en faire de plus grandes. Elle n'avait aucun sens social, elle ne savait pas comment se comporter avec les personnes. Elle n'était jamais à sa place avec d'autres humains, elle ne savait où se mettre, que dire, que faire. Pourtant, elle le savait, elle était sympa, cool, rieuse, elle avait même un grand humour avec sa famille et ses amis de l’extérieur. Mais elle n'arrivait pas à se faire d'amis en cours. C'était juste infaisable. Mais elle avait tout pour plaire ! C'était ce qu'on lui répétait et re-répété quand elle parlait de sa solitude. Elle était gentille, jolie, même pas timide. Non, elle n'était pas timide. Elle aurait pu se lever et le crier en se mettant debout sur le banc. Elle n'était pas timide, mais elle ne savait pas quoi faire. Même quand elle repensait à des situations seule, elle ne trouvait pas ce qu'elle aurait du faire. Elle était handicapée de sens social. Et elle était et resterait désespérément seule. La solitude en soi, cela ne la dérangeait pas. Même, elle aimait ça. S’asseoir dans l'herbe de son jardin, écouter de la musique, chanter avec Taylor Swift, regarder les oiseaux et les nuages, rêver, c'était son paradis. Mais comme tout humain, elle avait parfois besoin de compagnie. Elle avait cru un moment qu'elle pouvait s'en passer, mais c'était faux, et elle l'avait vu. Elle ne pouvait pas être seule au lycée. Elle ne pouvait pas être seule au milieux d'adolescents se faisant la bises ou des check, s'embrassant et discutant du dernier film ou de la Révolution Culturelle. Elle ne pouvait juste pas. Elle avait besoin d'amis. Même sur le plan pragmatique, elle en avait besoin. Comment connaître les profs absents, savoir la prochaine salle, ou récupérer les devoirs sans ami ? Impossible. Et elle ne pouvait plus supporter cette solitude écrasante qu'était celle de l'homme seul perdu dans la foule.
Il y eut du mouvement sous le peuplier. Les parapluies se refermèrent. Avait-il cessé de pleuvoir ? Non, elle sentait encore la pluie battant ses épaules. Les élèves s'alignèrent dans un grand désordre et commencèrent à entrer en classe. C'était donc ça. April referma sa main sur son sac posé à coté d'elle. Elle devait y aller. Elle devait se lever. Elle vit une tête se tourner en sa direction. Elle ne put bouger. Marie souffla quelque chose à Stéphane qui lui jeta un coup d’œil et eut un rire à demi-étouffé.
Les derniers élèves s'engouffrèrent dans la porte et la professeur de français la referma sans voir la jeune fille toujours sur le banc.
Elle resta une dizaine de minutes à regarder la porte, se répétant qu'elle devrait aller les rejoindre. Mais le temps passa, et elle finit par atteindre l'heure où elle ne serait plus acceptée en cours. Elle sentit un grand soulagement en voyant le quart d'heure dépassé par l'aiguille de sa montre. Elle ne pouvait plus y aller maintenant. Elle n'allait pas les voir pendant une heure. Elle avait l'impression de se sentir plus libre, elle respirait mieux. Elle leva les yeux et regarda avec un sourire les nuages gris au dessus d'elle. Les cieux étaient la plus grande œuvre d'art de la Terre, la Mère Nature était une artiste incomparable, toutes les tentatives de ses enfants pour l'imiter étaient vaines. Il y avait un petit nuage à l'écart des autres. Il était d'un blanc cotonneux qui le différenciait des autres nuages qui étaient tous gris. Ce petit nuage avait une forme étrange biscornue. Il semblai repoussant au premier abord avec ses bords anormalement fin, loin de la douce rondeur habituelle des nuées. Pourtant, il accrocha le regard d'April, elle le trouvait intriguant. Il lui était sympathique, et après l'avoir observé un long moment, elle le trouva beau et amusant avec sa forme saugrenue.
Elle se leva. Elle avait oublié la porte et ceux sur qui elle s'était fermée. Elle était libre, elle n'avait que les cieux au dessus d'elle. Les cieux et son petit nuage. Elle avait le cœur léger et battant tout entièrement pour ce petit amas de vapeur. Sans plus réfléchir, elle partit vers l'entrée de l'établissement, laissant son sac derrière elle prendre la pluie. Elle passa avec une telle assurance devant les surveillants gardant l'entrée qu'ils n'osèrent l'arrêter, pensant peut être qu'elle était une professeure ou une élève de classe préparatoire. Elle se retrouva dehors dans la rue animée sur laquelle donnait le lycée. Le bruit et l'agitation la perturba un instant mais elle regarda le ciel et ses doutes s'envolèrent. Le petit nuage était toujours là. Elle marcha jusqu'à un arrêt de bus et prit le premier qui passa. Elle n'avait pas sa carte, laissée dans son sac, mais ne s'inquiéta pas. Elle ne se souciait plus de rien. Elle s'installa sur un siège et tourna son visage vers le ciel. La pluie s'était arrêtée et les nuages s'éclaircissaient peu à peu, mais elle ne perdait pas de vue son nuage. Il glissait doucement dans la direction que prenait le bus. Quand à un tournant ou devant une grande tour elle le perdait des yeux, son cœur bondissait et elle se sentait abandonnée. Mais il revenait toujours dans son champ de vision, et elle poussait un soupir de soulagement. C'était comme revoir un ami après de longues heures de solitude.
Elle resta pendant plus d'une heure à son siège, regardant le ciel à s'en donner un torticolis, puis elle arriva au terminus. Elle descendit du bus et se retrouva dans la banlieue. Elle resta un moment debout, immobile, les yeux ne pouvant quitter son petit bout de coton céleste. Puis un autre bus arriva et elle le prit en vérifiant simplement qu'il était dans sa direction. Elle resta encore une demi-heure à le regarder avec émerveillement dans la voûte qui prenait une teinte bleu clair. Elle descendit encore une fois une terminus. Elle était à la campagne à présent, sur une route de taille moyenne. Sans plus regarder autour d'elle, elle se mit à marcher, suivant des yeux le petit nuage. Elle avançait sans faire attention aux passants qui étaient contraints de l'éviter au derniers moment et elle n'évitait poteaux et barrières que de justesse. Elle continuait à le poursuivre, la joie au coeur. Elle marcha pendant plus d'une heure, et elle ne ressentait aucune fatigue. Le nuage l'appelait et c'était tout ce qu'elle sentait. Elle arriva sur des hautes falaises qui plongeaient abruptement dans la mer. Elle continua à marcher. Son petit nuage s'était éloigné, chassé par le vent qui s'était levé. Il était tout au bout du ciel, touchant l'océan de ses membres blancs. Elle arriva au bord de l’à-pic. Des centaines de mètres plus bas, les vagues se fracassaient contre la pierre. Le nuage l'appelait. C'était son ami, il l'avait attendu, il allait l’accueillir. Elle n'hésita pas. Elle rejoignit le petit nuage. Sa chute dura de longues secondes, mais elle ne quittait pas le nuage des yeux. Son cœur était enfin comblé de toute la joie et la solitude qui lui manquait.
Elle le rejoignit.

Espoir


J'ai écris cette nouvelle après avoir vu une fille seule sur un banc, et d'après les difficultés pour s'intégrer d'une amie.